M. Lacave, nouveau p-dg, va présenter le 19 mai ses orientations stratégiques dans un contexte où a été annoncée mi-avril la poursuite de la "baisse des effectifs des ministères et des agences de l’État". Coup de rabot généralisé ou réflexion sur les missions ?
Le 19 mai devait aussi être entamée une bien délicate négociation dans la fonction publique - cf notre edito ici => -.

Le contexte plus général est ce programme de "stabilité budgétaire" (austérité annoncée le 16 avril, programme voté le 29 avril par 265 voix pour sur 497 exprimées). La CFDT estime que les plus modestes sont insuffisamment protégés.
Quelques satisfactions : dans la santé, économies sur l’organisation du système de soin et non sur les prestations, Smic non remis en cause, effectifs de Pôle emploi maintenus comme dans la sécurité et la justice,  recrutement dans l’Éducation nationale.
En revanche, la CFDT juge inacceptable la poursuite du gel du point d’indice des fonctionnaires, même assortie d'une clause d'un très vague "réexamen au regard de la croissance et des résultats du redressement" (cf. lettre du 1ier ministre aux députées PS du 28 avril)  : quelle est la reconnaissance de leur travail et du service rendu ?
Le report d’un an de certaines mesures prévues dans le plan pauvreté est également inacceptable. Les mesures d’économies ne doivent pas peser sur les plus pauvres.
Pour la CFDT, les revalorisations (RSA, complément familial et allocation de soutien familial) prévues doivent être maintenues et toutes les retraites inférieures au Smic doivent être protégées. La CFDT a été entendue avec d'autres sur ce dernier point.

La CFDT est consciente de la nécessité de réduire le déficit public. Mais cet effort ne doit pas peser sur les plus modestes, porter atteinte à la cohésion sociale ou compromettre la reprise de la croissance qui s’annonce. La CFDT compte continuer à faire entendre son exigence d’une répartition plus équitable des efforts.


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