Priorité à la reconnaissance et au pouvoir d'achat
Comme la plupart des 200 000 personnes ayant participé à « Parlons Travail », la grande enquête de la CFDT accessible ici, les météos restent une majorité à aimer leur travail. Mais il manque la reconnaissance. Celle-ci doit passer par de meilleures conditions de travail mais aussi un salaire qui ne baisse pas par rapport à l'inflation.
Les deux augmentations du point d'indice en 2022 et 2023 (seulement 1.5 % en 2023 !) ne suffisent pas : il faut des efforts sur les primes. Cela a été en partie le cas pour les personnels techniques en 2023, pour les personnels des corps TSM, ITM, IPEF. L'effort est à poursuivre. La CFDT-Météo a soutenu, seule au sein de Météo-France, la réforme du statut des ITM en lien avec "PPCR", qui a apporté le troisième grade et de meilleures grilles d'indice.
Mais il reste de nombreux chantiers en terme de rémunération, certains internes à l'Etablissement. La CFDT milite pour une augmentation de la prime à la performance collective : elle a le bon goût d'être "universelle", elle concerne tous les agents : administratifs, contractuels, ouvriers d'Etat, chargés de recherche (et DR aussi), personnels techniques bien sûr. Nous avons bon espoir d'une revalorisation de plusieurs centaines d'€ en 2024.
A propos de 2024, début janvier (on y croit !) et pour les personnels en horaires de bureau, la CFDT-Météo espère la mise en oeuvre d'une mesure qu'elle a demandé dès... 2014 : un système pivot au-delà de 37 heures, pour arrêter de perdre des heures en grand nombre. Un pivot 38h30 a été obtenu avec 19 JRTT.
Pour rester attractive, la Fonction Publique ne doit pas dégrader le pouvoir d'achat de ses agents, leur offrir de bonnes conditions de travail.
Lionel Althuser
Secrétaire général de la CFDT-Météo
La devise de la CFDT : s'engager pour chacun, agir pour tous