L'ensemble des représentants des personnels avaient demandé de faire un état des lieux sur les difficultés de fonctionnement des régions (DIR).
La direction générale (DSR) avait proposé une réunion préparatoire puis un point dans un CT-EP. La CFDT-Météo étant la seule d'accord, il n'y a pas eu de réunion préparatoire, le CT-EP s'est déroulé directement sous la présidence du p-dg. La DSR a déroulé sa présentation (non communiquée à l'avance, "terminée la veille au soir"). Vous pouvez trouver cette présentation ici en lien.
La réunion a duré plus de trois heures. Peu de concret en ressort. Le p-dg reconnaît que la direction n'est pas "toujours bien synchronisé entre l'avancée des projets et l'accompagnement" lorsqu'on évoque les soucis de formations, les multiples soucis rencontrés avec de très nombreux outils.
Du côté des personnels administratifs, le secrétaire général explique "partir en campagne", pour se rendre compte des difficultés rencontrées et apporter sa vision des choses. En DIRSO, nous demandons de pourvoir un poste administratif de proximité, quitte à ce qu'il soit précisé dans la fiche de poste que l'agent devra à terme rejoindre un Centre de Services Partagés "CSP" (donc travailler à distance pour d'autres services).

Il n'a pas été facile de se cantonner aux difficultés des DIR sans évoquer l'avenir. D'ailleurs, la CFDT-Météo a réitéré sa demande d'un groupe de travail sur la carte cible des implantations de Météo-France. DSR/D a répondu que "le travail en étoile n'est pas une fin en soi, c'est un accompagnement social. La fin en soi, c'est le regroupement en DIR". 36 centres météos sont menacés sur 48. Si la DG confirme qu’elle ne forcera personne à partir, même "pour 40 ans" (sic), en revanche, elle confirme aussi vouloir faire partir le maximum de personnes, et elle va doubler leurs points pour les y encourager... Eteindre les étoiles ou "faire pâlir les étoiles" (sic), la nuance nous paraît très ténue.
La CFDT propose qu’on réoriente les missions des centres, avec une expertise locale axée sur la vigilance infra-départementale, avec du  conseil de proximité, un développement de missions de service / consultance auprès des acteurs publics, privés et du grand public, des études sur le changement climatique et l’adaptation nécessaire, et des activités  commerciales. Il est faux d'affirmer que le travail sera aussi bien fait de Toulouse ou de Petaouchnok.
En outre, pourquoi se priver d'une expertise locale alors que le travail en réseau se développe ? pourquoi ne pas profiter des pôles qui resteront (pour les maintenances) ? Pourquoi déconstruire un réseau territorial qui reste de toute façon a minima pour les maintenances ? Quels en sont les gains ? La CFDT-Météo est résolument contre la disparition de 2/3 des 48 centres météos existants. Certains centres resteraient attractifs s'ils n'étaient pas menacés.
Un prévisionniste de la DIRSE a mis en avant que le territoire DIRSE est trop grand pour faire un travail de qualité en sous-effectifs chroniques - et qui a souligné que Toulouse qui assure la prévision J2/J3, cela n'est satisfaisant pour personne -. Le p-dg reconnaît qu'il "faut des ressources sur place tant qu'il n'y a pas autre chose" (autre chose = l'automatisation ?), et qu'il faut "des PAR qui deviendront des prévisionnistes conseil".
Le p-dg insiste au final beaucoup sur les "reconversions nombreuses" qui attendent l'Etablissement, "ce sera un défi" conclut-il.

Un point intéressant est que le p-dg promet de ré-éditer un tel CT-EP "tous les trois mois".


  • 2022-11-hopital-et-mail
  • heures-sup-small
  • 2022-11-sous-l-eau